Observez le Rossolis intermédiaire et la Gentiane des Marais
Le Rossolis intermédiaire
Cette espèce protégée et menacée est rare. À l’échelle nationale, elle se retrouve majoritairement dans la partie occidentale du pays: Aquitaine, Bretagne, Normandie, Centre, et Ouest du Massif central. La région a donc une grande responsabilité dans la conservation de cette espèce. Plus globalement, on l’observe dans toute l’Europe occidentale et centrale jusqu’en Suède, de même qu’en Asie Mineure.
Le Rossolis intermédiaire (Drosera intermedia) est une plante carnivore vivace avec une niche écologique étroite qui croît dans les zones de tourbières. Il apprécie donc les milieux très pauvres en éléments nutritifs à l’image des marais tourbeux. L’apport des nutriments dont il a besoin s’effectue par la consommation d’insectes capturés grâce à ses poils glanduleux.
La Gentiane des Marais
Cette espèce menacée bénéficie d’un statut de protection. À l’échelle nationale, elle se retrouve majoritairement en région Centre, en Bourgogne, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Champagne-Ardenne, dans les Pyrénées, en Bretagne et en Aquitaine. La région a donc une grande responsabilité dans la conservation de cette espèce. Plus globalement, on l’observe dans toute l’Europe et en Sibérie.
La Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe) est une plante vivace avec une niche écologique assez étroite. Elle croît sur sols trempés ou très humides avec des substrats siliceux. On la retrouve donc dans les zones de tourbières, les marais, les prairies inondables ainsi que les landes humides.
Comment nous aider ?
Dans le cadre de la création de l’Atlas de la Biodiversité des Grands Lacs, votre aide nous est précieuse.
Vous souhaitez participer à l’inventaire des Rossolis Intermédiaires et des Gentianes des Marais sur le territoire de la Communauté de Communes des Grands Lacs?
Rien de plus simple :
- Pour le Rossolis Intermédiaire, cliquez ici
- Pour la Gentiane des Marais, cliquez ici
Dans les deux cas, vous pourrez nous faire part de vos observations et contribuer à améliorer nos connaissances sur ces espèces.
Renseignements
Julien FERRERE, Chargé de mission Environnement
Le secrétariat de la Communauté de Communes des Grands Lacs